L’appel du centre d’accueil d’urgence
Le centre d’accueil d’urgence peut me proposer une chambre, mais uniquement pour moi.
Ils n’acceptent pas les enfants.
Hors de question de me séparer d’eux.
Suite à cet appel, que vais-je faire ?
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Le mari de ma cousine me propose un plan B : un de ses copains dispose d’un sous-sol aménagé en studio, de 35 mètres carrés. Ça pourrait faire l’affaire, le temps de régler ma situation. Il me demanderait 450 euros par mois… 200 euros si j’accepte de nettoyer gratuitement le snack dont il est propriétaire au rez-de-chaussée.
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Le refuge pour victimes de violences conjugales que j’ai contacté il y a un mois et demi me rappelle.
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Découragée, épuisée, terrorisée par les multiples menaces de mon mari qui m’ordonne de rentrer à la maison tous les jours, je me résigne à retourner au domicile conjugal. Ce n’est pas une vie pour les enfants d’être brinqueballés comme ça…